Pékin Express, Geek Out

Des semaines que je n'avais pas eu le loisir de composer mon billet d'humeur sur mon petit clavier Azerty. Trop accaparée que j'étais par les sorties entre amis, mes changements professionnels et les vacances estivales...
La geekette en herbe à laquelle je tentais de ressembler allait-elle déserter ce blog improvisé?
Pas pour le moment! Pas question de lâcher cette tribune d'expression si drôle à tenir.
D'autant plus que je revenais de Chine, ce pays célèbre pour ses fauteuils Conforama qui vous filent de l'eczéma. Cet ancien empire où Facebook et Twitter n'ont plus de droit de cité depuis le mois de juillet, date de la révolte des Ouighurs, au début de l'été. Les Ouighurs, vous savez, ce peuple que notre cher diplomate-porteur-de-riz Bernard Kouchner a confondu avec des "Yoghourts"...
Ce pays où  l'on vous retire temporairement votre accès à Google, juste en tapant les mots "peste pulmonaire". Oui oui,  vous lisez bien. Pas de Google quand vous cherchez certains noms communs sur le célèbre moteur de recherche. Je vous rassure tout de suite, je n'ai pas essayé de chercher l'expression "droits de l'homme", je ne suis pas kamikaze. Je n'avais même pas déclaré ma véritable profession lors de ma demande de visa. J'avais opté pour l'option "je travaille dans la commmunication", plutôt que "je suis journaliste reporter d'images". A Pékin, ma Cité Interdite fut conforme à celle du film de Bernado Bertolucci : rouge, immense et millénaire. Elle fut par ailleurs une cité interdite de web.
En Chine, tout est bridé, même l'Internet...

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