Nibtu : ma critique du dernier album du Delano orchestra

Tout commence par une visite à la boutique Ne rien faire, 14 place du Terail, à Clermont-Ferrand.
Alexandre Delano en personne, le leader du groupe, joue les vendeurs de luxe pour son album cousu main, comme le veut le label Kutu records. Intimidés, mon amoureux et moi n'osons lui dire combien nous apprécions son travail, que nous attendions la sortie de Nibtu avec impatience...
L'album une fois en main, nous nous dirigeons vers notre voiture. La photo de la pochette aurait pu être tirée de Mulholland Drive, tant elle est d'inspiration lynchéenne. Elle est signée par Julien Magre. Mystérieuse, elle est comme un écho au titre, Nibtu.



Trop pressés, nous insérons le CD dans le lecteur. L'expérience musicale peut débuter.
Il s'agit là du sixième opus du Delano orchestra. Ces dix chansons ont été adaptées des scènes du spectacle musical Marie Madeleine Marguerite de Montalte, signé par l'écrivain Jean-Philippe Toussaint. Un spectacle très réussi que nous avions vu en mars dernier à La Comédie de Clermont-Ferrand. Avec Amman, qui ouvre l'album, nous reconnaissons certaines mélodies déjà jouées dans le spectacle. Ce morceau est comme une invitation au voyage. Il est inspiré d'une série de photographies du jeune collectif NNIPAS.
Arrive Trouble, avec une mélodie entêtante, et qui se veut comme un hymne à la vie et à l'amour. 
Batterie, guitare, basse, cordes, trompette, nous retrouvons là tout ce qui nous avait fait déjà chavirer sur les albums précédents, mais dans une version un peu plus pop.
Avec Paloma, c'est un rythme plus lancinant qui nous embarque. Le refrain est déjà en tête au bout de quelques secondes. Puis vient Nothing, inspiré d'un poème de Francis Carco, un titre très new wave, qui nous invite à rester à la maison. Une vraie réussite, surtout grâce à l'accord parfait entre les voix et les claviers. Avec Museum, on a envie de prendre son temps, de serrer son amoureux dans ses bras et de cueillir des pâquerettes par une belle journée de printemps...Oui je sais je m'emballe, mais voilà l'effet que ma procure cette chanson. Olga est l'un de mes titres préférés. Les "Without you" du refrain sont à la fois nostalgiques et très efficaces. Ils évoquent la disparition d'un être cher.
Avec Believe, on se prend à croire à nouveau à la vie et à l'amour. Requiem vient déjà conclure l'album : une douce mélodie au piano au début, véritable veillée funèbre pour réconforter les endeuillés. Sublime.


Vous l'aurez compris, j'adore cet album et je vous invite à le découvrir.
Pour le moment, il n'est pas en écoute en streaming, mais le sera bientôt je crois.
Vous pouvez vous le procurer en ligne ou à la boutique Ne rien faire, à Clermont-Ferrand.
Courrez-y!


                                                       Copyright © Pascal Mondaz








inspiré par
une série de
photographies du jeune collectif






inspiré par
une série de
photographies du jeune collectif
NNIPAS






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