D-day

Editions spéciales depuis 6h30 sur BFMTV, journaux avec unes aux couleurs américano-britanniques, non vous n'y échapperez pas, nous célébrons aujourd'hui les 70 ans du Débarquement sur les côtes normandes. Pourtant, c'est un autre événement que je célèbre en ce jour, bien plus mineur, je vous l'accorde : mon retour sur le web, un retour deux points zéro. Quatre ans que je n'avais rien couché par écrit sur mon blog. Quatre ans que je séchais, repoussais le moment et ce malgré de sympathiques encouragements.
Eh bien maintenant allons-y. A nous deux « ma vie est un off-itw » ! Ce jour spécial pourrait être rebaptisé pour l'occasion le B-Day, mais le « bidet », ça sonne moyen quand même comme titre d'article...
Mais après 4 ans d'absence de quoi vous parler ? Du sort que l'on réserve aux captives de Boko Haram, de la tendinite rotulienne au genou gauche de Christiano Ronaldo, de la présence de Michel Cardoze dans l'équipe municipale de Robert Ménard à Béziers ?
Non, rien de tout cela. Parlons plutôt d'une musique qui m'obsède depuis quelques jours. Il s'agit de la reprise de « Wicked games» de Chris Isaak par Emilie Simon. Le titre figure en bonus sur l'album « Mue » de la jeune artiste. Dès les premières notes, une atmosphère mystérieuse se dégage. La voix frêle d'Emilie Simon prononce alors ces quelques paroles : « The world was on fire and no one could save me but you.
It's strange what desire will make foolish people do.
I never dreamed that I'd meet somebody like you.
And I never dreamed that I'd lose somebody like you. »

Wahou, que de sensualité. Le refrain est alors lâché : « No, I don't want to fall in love ». Terrible sentence. Me reviennent alors les images du clip de Chris Isaak.

Une plage hawaïenne, une vidéo en noir et blanc, le mannequin Helena Christiansen topless et le beau Chris qui l'enlace. C'était en 1991. J'étais alors au collège, bredouillais quelques mots d'anglais. J'étais bien loin de comprendre les paroles de « Wicked games », ce monde sombre et solitaire où l'amour ne dure jamais et où les souvenirs romantiques du passé jettent une ombre sur ceux du présent. Mais maintenant, j'ai saisi les mots de Chris Isaak et toute la cruauté de ces paroles. On trouve de nombreuses reprises de ce titre, comme avec R.E.M ou Pink ou encore London Grammar. A vous maintenant d'avoir ce titre obsessionnel dans les oreilles « Waaaaaaaaaaaowwwwww I don't want to fall in love » et de le fredonner à tue-tête comme moi tout en étant completely in love.

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