« On ne dit pas assez aux gens qu’on aime qu’on les aime »

 

« On choisit pas ses parents, on choisit pas sa famille » chantait Maxime Le Forestier en 1987 avec « Né quelque part ». Une question me taraude alors : qui choisit-on alors ? Ses amis ? Sans doute. Depuis 1992, Elodie est là, fidèle au poste. L’ont rejointe les Marie, Nadège T., Mélanie, Anne-So, David, Florent et d’autres. Mes années collège et lycée se rappellent à mon bon souvenir. Saint-Paul, toute une époque : les cours d’espagnol de monsieur De la Encina, mon scooter, les premières boums. Le bac, la même semaine que la victoire des Bleus en Coupe du monde en 1998. Puis arrive Johanne, en 1998. La prépa à Lyon, Madonna à fond, que de souvenirs inoubliables. L’aventure lyonnaise se poursuit, Gaëlle me rejoint en 2001. Laurie et Violette m’accompagnent. C’est l’heure de l’EFAP, mes premières armes en journalisme. Le procès Patrick Dils, Chirac en meeting à Lyon, le 21 avril 2002, mes années TLM avec Ingrid et Ludo. 

Puis je rencontre Romain, Caro et Elisa à Marseille en 2003 en même temps que les bancs de l’école de journalisme. Ma vocation est là, de nouvelles amitiés aussi. Les soirées estudiantines, les franches rigolades ne manquent pas. La parenthèse étudiante s’arrête là. Ma vie d’adulte commence réellement quand je m’installe à Clermont-Ferrand en janvier 2006. Les Cécile, Stéphanie, Ariane, Raphaël, Jasmine font partie de mon quotidien. C’est aussi l’année de ma rencontre avec une certaine Nadège A.. Des tea-time, de la fantaisie, des cigarettes fumées sur mon balcon de la rue barrière de Jaude, une nouvelle amitié commence. Romain revient de sa Lozère et le trio clermontois Nadège A., Romain Du et Cathy peut alors s’amuser. S’amuser mais aussi pleurer ensemble, regarder James Bond, se construire, boire des Cuba Libre, aller aux Coulisses et finir la soirée sur « Hijo de la luna ». 

2010 est l’année clef : une lente chute, mes amis qui viennent à ma rescousse, et LA rencontre avec un certain Yoan, grâce à Alexandra. C’est là que je prends conscience que je ne suis rien sans mes ami(e)s. Ils m’ont littéralement sauvé la vie. L’amour de ma famille a aussi beaucoup compté, mais certaines absences n’ont pas fini de me tourmenter. Un nouveau départ commence alors. Je me reconstruis, j’avance. Certaines amitiés éphémères me laissent sans voix, j’ai du mal à comprendre pourquoi on me « ghoste » soudainement, mais sans  explication. En 2015, Karine débarque. Un débat Wauquiez-Queyranne, des fous rires, une nouvelle amitié naissante. Depuis, mes amis d’enfance, d’études, de vie d’adulte sont toujours là. Une véritable sororité, ce mot à la mode, m’accompagne. Ces chers amis que j’aime plus que tout. A qui j’envoie un sms, un petit tweet de bon matin. Qui sont là quand je vais mal ou quand je vais bien. Qui me pardonnent mon amitié envahissante. « On ne dit pas assez aux gens qu’on aime qu’on les aime » chante Louis Chedid. C’est exactement ça. Que vous soyez à Lyon, Toulon, Ternand, Changy, Clermont-Ferrand, La Réunion, Paris, Bordeaux, Toronto, je vous aime. Je n’ai pas le talent d’un Montaigne ou d’un Cicéron pour parler de vous. J’aimerais simplement vous dire merci les amis.



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