Comic sans MS
Vous allez encore me dire que j'ai vraiment de gros problèmes d'occidentaux. Et vous avez bien raison.
Vous allez me reprocher de pousser des coups de gueule inutiles. Je ne vous contratrierai pas. Non, chers lecteurs, enfin les deux amis fidèles qui lisent les trois premières lignes de ma chronique, je vous respecte trop pour ça. Irritation du jour : le comic sans MS. Vous savez, cette police de caractères qui règne sur le monde des étudiants en licence de lettres modernes, ces altermondialistes aux cheveux gras qui écoutent Manu Chao à longueur de journée. Une police également adoptée pour les rapports de stage chez Michelin, mais surtout pour les dossiers de presse. Des oeuvres pillées par les journalistes, des documents qui mettent souvent en avant cet axe de com' mythique : "entre tradition et modernité". Il s'agit selon moi du degré zéro de la créativité. Une problématique qui ravit bien souvent les chefs d'entreprise, contents de se dire que leur société demeure à la fois ringarde, mais pas trop.
Imaginez donc un dossier de presse, fraîchement relié. Sur la couverture, en Word Art, vous lisez "Parapluies Guérin, entre tradition et modernité". Les lettres ne sont que flammes multicolores, la chargée de communciation a abusé de l' effet ombre portée sous Word, mais elle trouve ça "classe". En dessous du titre, en comic sans MS, elle a écrit "dossier de presse", "agence D and D", "septembre 2009". Suivent douze pages, truffées de cliparts, ces images d'un autre temps, que l'on voit parfois sur les menus des pizzérias de province. Un bouchon de champagne par-ci, un grenouille par-là, la vie est tellement plus douce grâce à ce mauvais goût iconographique.
Le supplice commence au moment de la lecture du texte. Pauvre, truffé de clichés et de formules toutes faites, bientôt reprises in extenso dans le commentaire du journaliste local. L'estocade est imminente, c'est la police de caractères qui porte le coup. Comic sans MS. Assassin! Il a effacé toute crédibilité au propos de l'agence de communication. Râté! Amanda Woodward ne décrochera pas le marché des Parapluies Guérin.
Pour information, cette police de caractères a été créée pour la société Microsoft en 1995. Elle a pour but d'imiter l'écriture manuelle. L'auteur, ou plutôt le coupable, porte le nom prédestiné de Vincent Connare. What else?
Vous allez me reprocher de pousser des coups de gueule inutiles. Je ne vous contratrierai pas. Non, chers lecteurs, enfin les deux amis fidèles qui lisent les trois premières lignes de ma chronique, je vous respecte trop pour ça. Irritation du jour : le comic sans MS. Vous savez, cette police de caractères qui règne sur le monde des étudiants en licence de lettres modernes, ces altermondialistes aux cheveux gras qui écoutent Manu Chao à longueur de journée. Une police également adoptée pour les rapports de stage chez Michelin, mais surtout pour les dossiers de presse. Des oeuvres pillées par les journalistes, des documents qui mettent souvent en avant cet axe de com' mythique : "entre tradition et modernité". Il s'agit selon moi du degré zéro de la créativité. Une problématique qui ravit bien souvent les chefs d'entreprise, contents de se dire que leur société demeure à la fois ringarde, mais pas trop.
Imaginez donc un dossier de presse, fraîchement relié. Sur la couverture, en Word Art, vous lisez "Parapluies Guérin, entre tradition et modernité". Les lettres ne sont que flammes multicolores, la chargée de communciation a abusé de l' effet ombre portée sous Word, mais elle trouve ça "classe". En dessous du titre, en comic sans MS, elle a écrit "dossier de presse", "agence D and D", "septembre 2009". Suivent douze pages, truffées de cliparts, ces images d'un autre temps, que l'on voit parfois sur les menus des pizzérias de province. Un bouchon de champagne par-ci, un grenouille par-là, la vie est tellement plus douce grâce à ce mauvais goût iconographique.
Le supplice commence au moment de la lecture du texte. Pauvre, truffé de clichés et de formules toutes faites, bientôt reprises in extenso dans le commentaire du journaliste local. L'estocade est imminente, c'est la police de caractères qui porte le coup. Comic sans MS. Assassin! Il a effacé toute crédibilité au propos de l'agence de communication. Râté! Amanda Woodward ne décrochera pas le marché des Parapluies Guérin.
Pour information, cette police de caractères a été créée pour la société Microsoft en 1995. Elle a pour but d'imiter l'écriture manuelle. L'auteur, ou plutôt le coupable, porte le nom prédestiné de Vincent Connare. What else?
Ouiouioui, et encore oui!
RépondreSupprimerTu as tout mon soutien et toute ma sympathie dans ta lutte contre l'infâme typo!!
Chloé
J'approuve entièrement. Ensuite, on s'attaquera aux gifs animés sur le web.
RépondreSupprimer@Chloé : merci pour ta compréhension
RépondreSupprimer@Fabien :je me mets sur le dossier lundi, promis!
@Nadège : enfin une police de caractères esthétique et raffinée!
Enorme !!
RépondreSupprimerAh lala, vive Vincent Connare ! Le bien nommé ! :D