L'info en jogging...
Ben oui, à l'heure où une certaine Claire B, 28 ans, est en pleine écriture de son "journal révolutionnaire", vous savez, celui en jeans, je choisis à mon tour de créer l'événement.
Je vais lancer l'info, en jogging. Pas un jogging en pilou de chez Go Sport, vous me connaissez : c'est un pantacourt dryfit de Nike, ceux qui exploitent les petits Pakistanais et vous promettent de l'éthique dans leurs pubs. Pourquoi un jogging? Parce que depuis peu, je suis pigiste, c'est à dire que je suis devenue une vraie mercenaire de l'info, me vendant au plus offrant.
Depuis quelques jours, mon quotidien est rempli de "Allo, bonjour, pourrais-je parler au chef de service société ou faits divers, j'aurais des propositions de sujets à lui soumettre?". "Ah d'accord, vous préférez par mail! ". C'est à ce moment précis que l'hôtesse, aussi aimable que les décérébrés de Secret Story pratiquent l'imparfait du subjonctif, m'épelle laborieusement l'adresse électronique du responsable en question. Un journaliste rarement joignable et dont le budget piges a fondu plus vite que la banquise : c'est la crise!
De mon côté, mon livre de chevet est le "Guide de la pige", je mange en pensant à des reportages, je m'endors en y songeant encore et encore, je ne lis pas un article de la presse régionale sans me dire, "cette compétition internationale, à Nébouzat, de vaches salers privées de pattes arrière, ça ferait un bon sujet pour Amputation magazine".
Tout compte fait, mon salut, je le dois à ce jogging noir, si confortable, si doux, qui est devenu ma tenue de travail. Adieu les tailleurs pantalons, les chaussures italiennes, les sautoirs ostensibles. Je ne suis plus que jogging, T Shirt de la Foire de Cournon 1997, et Scholls de mémé. Je suis pigiste.
Je vais lancer l'info, en jogging. Pas un jogging en pilou de chez Go Sport, vous me connaissez : c'est un pantacourt dryfit de Nike, ceux qui exploitent les petits Pakistanais et vous promettent de l'éthique dans leurs pubs. Pourquoi un jogging? Parce que depuis peu, je suis pigiste, c'est à dire que je suis devenue une vraie mercenaire de l'info, me vendant au plus offrant.
Depuis quelques jours, mon quotidien est rempli de "Allo, bonjour, pourrais-je parler au chef de service société ou faits divers, j'aurais des propositions de sujets à lui soumettre?". "Ah d'accord, vous préférez par mail! ". C'est à ce moment précis que l'hôtesse, aussi aimable que les décérébrés de Secret Story pratiquent l'imparfait du subjonctif, m'épelle laborieusement l'adresse électronique du responsable en question. Un journaliste rarement joignable et dont le budget piges a fondu plus vite que la banquise : c'est la crise!
De mon côté, mon livre de chevet est le "Guide de la pige", je mange en pensant à des reportages, je m'endors en y songeant encore et encore, je ne lis pas un article de la presse régionale sans me dire, "cette compétition internationale, à Nébouzat, de vaches salers privées de pattes arrière, ça ferait un bon sujet pour Amputation magazine".
Tout compte fait, mon salut, je le dois à ce jogging noir, si confortable, si doux, qui est devenu ma tenue de travail. Adieu les tailleurs pantalons, les chaussures italiennes, les sautoirs ostensibles. Je ne suis plus que jogging, T Shirt de la Foire de Cournon 1997, et Scholls de mémé. Je suis pigiste.
Commentaires
Enregistrer un commentaire