Le premier jour
Mercredi 2 Septembre, jour de rentrée des classes, les vacances semblent bien loin. Les photos en maillot de bain à la Grande Motte vont bientôt grossir l'album de famille. Celui où figure à chaque fois une photo de Papa en slip de bain rouge au bord de l'eau, fier comme Artaban. Une posture qu'il adopte chaque été, au même endroit, depuis 1984, à la Grande Motte, juste pour que Maman prenne le cliché en secouant la tête.
Que reste-t-il de ce séjour, à part ces photos? Des souvenirs de chichis dévorés sur la plage, des anecdotes au sujet des mauvais chanteurs de terrasse de pizzeria, ceux qui interprètent tous les tubes de Céline Dion en se prenant pour des chanteurs lyriques. Au final, rien de tangible. Le pot de tapenade acheté au marché de la cité balnéaire est déjà fini...
Heureusement, la valise des vacances une fois défaite, les lectures estivales rappellent une somme de souvenirs. Des livres qui gardent un peu l'odeur de la Méditerrannée, des pages parfois tâchées de beignets à l'abricot, des oeuvres consommées sur une serviette de plage humide, la tête cognant parfois la glacière bleue.
Oui, ces romans-là nous accompagnent non seulement l'été, mais toute l'année. Par leurs propos, leur style, le bonheur procuré, mais surtout pour la somme d'images qu'ils évoquent. Et tant pis, si c'est le dernier opus de Marc Lévy, car quand il est repris en main, dans un salon triste, en septembre, nous vient immédiatement en tête l'image du beau voisin, à droite sur la plage, celui qui lisait aussi "Le premier jour" et à qui on a jamais osé aller dire "elle est bien, hein, l'histoire? ".
Que reste-t-il de ce séjour, à part ces photos? Des souvenirs de chichis dévorés sur la plage, des anecdotes au sujet des mauvais chanteurs de terrasse de pizzeria, ceux qui interprètent tous les tubes de Céline Dion en se prenant pour des chanteurs lyriques. Au final, rien de tangible. Le pot de tapenade acheté au marché de la cité balnéaire est déjà fini...
Heureusement, la valise des vacances une fois défaite, les lectures estivales rappellent une somme de souvenirs. Des livres qui gardent un peu l'odeur de la Méditerrannée, des pages parfois tâchées de beignets à l'abricot, des oeuvres consommées sur une serviette de plage humide, la tête cognant parfois la glacière bleue.
Oui, ces romans-là nous accompagnent non seulement l'été, mais toute l'année. Par leurs propos, leur style, le bonheur procuré, mais surtout pour la somme d'images qu'ils évoquent. Et tant pis, si c'est le dernier opus de Marc Lévy, car quand il est repris en main, dans un salon triste, en septembre, nous vient immédiatement en tête l'image du beau voisin, à droite sur la plage, celui qui lisait aussi "Le premier jour" et à qui on a jamais osé aller dire "elle est bien, hein, l'histoire? ".
Ha les chichis ca me manque c'est trop bon ces cochonneries... C'est la rentrée de la déprime ce post lol.
RépondreSupprimer"Si on passait l'année entière en vacances, s'amuser serait aussi épuisant que travailler"
@Nadège : "le mentir-vrai", tu connais sans doute. Ma source d'inspiration, "Miettes" de Loana....
RépondreSupprimer@Olivier : jolie réflexion finale. Qui en est l'auteur? C'est vrai que ça me manque les chichis, et les chouchous aussi. Surtout le vendeur relou qui vous harcèle en matant la voisine de derrière...
Bon courage pour travailler l'ami!
@olivier : j'ai trouvé, c'est Shakespeare qui est l'auteur de cette citation!
RépondreSupprimer@lacatch ca fait plaisir de voir des gens qui ont de la culture ;)
RépondreSupprimerJe ne te permets pas de dire du mal des mes amis les vendeurs de chouchous, sans eux mes vacances ne serait pas les mêmes lol
Bon aprem!