Le deuxième jour...
Je le concède, mon précédent papier paraissait un brin nostalgique. Ce n'était pas à l'origine le but de mon propos, car à initialement, je souhaitais vous proposer le pot-pourri littéraire de mes vacances; je traduis pour mon cher neveu de 11 ans, je comptais vous suggérer "ma playlist de bouquins", "mon Top Five"...
Je vous conseille d'abord un excellent roman policier, Moisson Rouge, de Dashiell Hammet. Il s'agit d'une nouvelle traduction, parue dans la Série Noire de Gallimard, du premier roman de l'auteur du Faucon Maltais. Tous les codes du roman noir sont présents dans cet opus. Un style efficace, un héros malmené, une violence omniprésente : l'Amérique des années 20 y est dépeinte sans ménagement. Autant de bonnes raisons pour se plonger dans la lecture de cette oeuvre.
A des années-lumière de cet univers, je me suis laissée embarquer comme des milliers de Français, par les aventures de Joséphine, Iris, Hortense, Luca, Shirley et les autres. Je veux parler des héros de la saga de Katerine Pancol, Les yeux jaunes des crocodiles, le tome 1, et sa suite La valse lente des tortues.
Ne vous attendez pas à lire du Balzac en tournant les pages de ces romans. Il s'agit simplement de portraits-croisés, avec des dialogues savoureux, des rebondissements multiples, le tout, dans un Paris contemporain.
Une bonne surprise en somme, tant la lecture devient addictive.
Sans prétention non plus, et rempli d'humour, le roman de Stephen Clarke, Dial M for merde. Le journaliste britannique récidive et après le savoureux A year in the merde, il nous propose la suite des aventures de Paul West, un Anglais exilé Outre-Manche, martyrisé par les Français et leurs codes culturels.
Je vous recommande la version originale, facile à lire, et d'un vocabulaire abordable. Fous rires garantis!
Enfin, je termine par mon coup de coeur de l'été. Merci à Bérangère de m'avoir glissé l'essai dans mon sac-à-dos de vacances. Il s'agit de Chronique du règne de Nicolas Ier, de Patrick Rambaud. Le lauréat du Goncourt 1997 y brosse un portrait au vitriol de notre cher président et de sa cour. Boileau, La Bruyère ou Voltaire ne sont jamais loin, tant la plume de l'auteur voit juste. Corrosif à souhait, plein d'esprit, d'une écriture littéraire au possible mais jamais sophistiquée, cet opus est jubilatoire. Je vous livre l'incipit de ces chroniques assassines : "Sa majesté avait l'oeil encapoté mais vif, quoique tiré vers le bas, un nez qui pointait pour occuper tout le milieu du visage, le cheveu sombre et ondulant comme des vaguelettes peignées. Même parvenu, Notre Précieux Souverain ne trouva point la paix en lui-même, tant il restait secoué en continu par des nervosités. Qui l'a vu fixe et arrêté? Il ne bougeait que par des ressorts".
Bonne lecture les amis, j'attends vos commentaires et vos suggestions.
Courrez à la Fnac ou chez le libraire du coin!
Je vous conseille d'abord un excellent roman policier, Moisson Rouge, de Dashiell Hammet. Il s'agit d'une nouvelle traduction, parue dans la Série Noire de Gallimard, du premier roman de l'auteur du Faucon Maltais. Tous les codes du roman noir sont présents dans cet opus. Un style efficace, un héros malmené, une violence omniprésente : l'Amérique des années 20 y est dépeinte sans ménagement. Autant de bonnes raisons pour se plonger dans la lecture de cette oeuvre.
A des années-lumière de cet univers, je me suis laissée embarquer comme des milliers de Français, par les aventures de Joséphine, Iris, Hortense, Luca, Shirley et les autres. Je veux parler des héros de la saga de Katerine Pancol, Les yeux jaunes des crocodiles, le tome 1, et sa suite La valse lente des tortues.
Ne vous attendez pas à lire du Balzac en tournant les pages de ces romans. Il s'agit simplement de portraits-croisés, avec des dialogues savoureux, des rebondissements multiples, le tout, dans un Paris contemporain.
Une bonne surprise en somme, tant la lecture devient addictive.
Sans prétention non plus, et rempli d'humour, le roman de Stephen Clarke, Dial M for merde. Le journaliste britannique récidive et après le savoureux A year in the merde, il nous propose la suite des aventures de Paul West, un Anglais exilé Outre-Manche, martyrisé par les Français et leurs codes culturels.
Je vous recommande la version originale, facile à lire, et d'un vocabulaire abordable. Fous rires garantis!
Enfin, je termine par mon coup de coeur de l'été. Merci à Bérangère de m'avoir glissé l'essai dans mon sac-à-dos de vacances. Il s'agit de Chronique du règne de Nicolas Ier, de Patrick Rambaud. Le lauréat du Goncourt 1997 y brosse un portrait au vitriol de notre cher président et de sa cour. Boileau, La Bruyère ou Voltaire ne sont jamais loin, tant la plume de l'auteur voit juste. Corrosif à souhait, plein d'esprit, d'une écriture littéraire au possible mais jamais sophistiquée, cet opus est jubilatoire. Je vous livre l'incipit de ces chroniques assassines : "Sa majesté avait l'oeil encapoté mais vif, quoique tiré vers le bas, un nez qui pointait pour occuper tout le milieu du visage, le cheveu sombre et ondulant comme des vaguelettes peignées. Même parvenu, Notre Précieux Souverain ne trouva point la paix en lui-même, tant il restait secoué en continu par des nervosités. Qui l'a vu fixe et arrêté? Il ne bougeait que par des ressorts".
Bonne lecture les amis, j'attends vos commentaires et vos suggestions.
Courrez à la Fnac ou chez le libraire du coin!
Ma culture littéraire est trop pauvre pour pouvoir commenter tes choix :), je ne peux que recommander ma lecture de cet été : la cellulite chez les stars chez Voici (l'auteur a une plume très recherchée comme tu peux t'en douter). Et maintenant le 3ème jour ?? ;)
RépondreSupprimer@olivier : merci pour ta lecture attentive. Je n'ai pas lu Voici, mais j'ai découvert hier dans Closer, un dossier "Alexandra Lamy est ma voisine" : je t'en recommande la lecture, ainsi que le dossier de 4 pages consacré à la grippe A.
RépondreSupprimerPas de 3e jour, mais une chronique en gestation...