Couvrir les livres

La rentrée est passée. La routine commence. Retour à l’école ou au boulot, avec son lot de tracas. Il y en a un que je n’avais pas vu venir. Celui de couvrir les livres de mon fils. L’an dernier, j’avais commis la grosse erreur d’acheter un film autocollant. Autant vous dire que la pro du travail manuel que je suis avait galéré. Malgré l’aide de Yoan, j’avais souffert. Qu’on ne m’y reprenne pas deux fois, cette année j’ai opté pour un bon vieux plastique transparent. Je prends mon courage à deux mains, j’essaye de me souvenir comment faisait ma mère. Je développe une stratégie. Je me dis en un je fais ça, en deux, comme ça et en trois le tour est joué. Résultat : un premier échec. 

Je songe alors à regarder un tuto sur YouTube. Le titre est prometteur : « Recouvrir un livre d’école en moins de 5 minutes ». Banco ! Je suis à la lettre les instructions. Tout se passe bien, j’avance pas à pas. Arrive l’étape fatidique : couper les coins et les rabattre. Dans la vidéo, rien de plus simple. Pour moi la galère. Je ne sais pas si mes ciseaux sont mal aiguisés ou si le plastique est trop épais, toujours est-il que le résultat est bien moche. Le livre est couvert, certes, mais pas dans les règles de l’art. Une nouvelle fois, je jette le plastique. Cette fois-ci je recommence, avec l’aide de mon mari. J’y arrive enfin. 

Il m’a fallu 3 essais pour y arriver. Heureusement, Eliott n’a pas 10 livres à couvrir comme au collège. Il n’est qu’en CE1. Je répète l’opération. Les livres sont couverts. J’aurais préféré résoudre une équation à deux inconnues, tellement je déteste le travail manuel. Mais dans trois mois mon supplice va recommencer. Je vais devoir réaliser des paquets cadeaux pour Noël. L’horreur. Autant j’adore offrir des cadeaux, autant je déteste les emballer. Vivement Noël.