Interdite de FNAC
Comme certains sont interdits de casino, je devrais être interdite de FNAC ou de librairie. Je ne peux m’empêcher d’acheter des livres, dès que je franchis la porte de ces boutiques. La lecture est essentielle pour moi, tout comme l’écriture. L’un ne va pas dans l’autre. Là, avec la rentrée littéraire, mes achats sont compulsifs. Ma PAL, pile à lire, augmente. J’ai dans mon salon une tour de Babel de livres à lire qui monte dangereusement.
« Les livres sont mes seuls objets de consommation, d’avarice, de désir, mes seuls biens vraiment utiles, mais parfois je souhaite qu’ils disparaissent emportés par une violente bourrasque » écrit Susie Morgenstern dans « Ecrire c’est respirer ». Pour moi c’est pareil. J’aime aussi offrir des livres. Un bon roman est une valeur sûre. Et ensuite en parler avec mes amis me réjouit.
Mais le livre une fois lu rejoint ma bibliothèque. Elle est pleine. Cet été, j’ai effectué un gros rangement. J’ai enlevé des rayonnages tous les livres que je ne voulais pas garder. J’ai ainsi fait don d’un gros carton de livres aux Mains ouvertes, une association locale. Ça n’a pas été un déchirement pour moi. Mais je n’ai pas atteint le niveau de mon mari pour se débarrasser de ses livres. Il ne ressent aucun attachement pour cet objet littéraire. A peine l’a-t-il fini qu’il le dépose dans une boîte à livres, à Intermarché, chez nous, à Ennezat. Je n’en suis encore pas là. Je suis accro aux livres. Une dépendance saine, bien heureusement.
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