Les roses de papy


Cette photo a été prise en juin 2010 à Neuzy, petite commune de Digoin en Saône-et-Loire. On y voit de magnifiques rosiers d’un rouge intense. lls faisaient la fierté de mon grand-père Daniel et de ma grand-mère Thérèse. Mon papy passait des heures à les bichonner. Il avait également de superbes arums blancs, dont nous guettions tous la floraison. Placées devant la petite maison familiale, ces jolies fleurs égayaient immédiatement la demeure. Je crois que je tiens ma passion des fleurs grâce à mon grand-père. Je l’ai tellement vu tailler, couper, racler, désherber, arroser, tout cela avec amour, que je pense que j’ai hérité de son goût pour les plantes. Papy Daniel passait sa vie dans son jardin et dans son potager. 


Jamais je n’ai retrouvé le goût de si bonnes tomates. Carottes, pommes de terre, oignons, haricots, salades, poireaux, endives, sans oublier les cornichons, tel un inventaire à la Prévert, le potager de papy regorgeait de merveilles. Écolo avant l’heure, mon grand-père me parlait de ses fleurs et de son potager bio avec passion. 

Ma mère et mon père cultivent aussi ce goût des plantes et des légumes. Chaque fois que je rentre chez mes parents, je ne peux m’empêcher de faire un tour au jardin. Hortensias, rosiers, géraniums et autres dahlias font mon bonheur. 


Hélas, je n’ai pas la main verte comme mes aïeux. Mon jardin est des plus banals. Mais mes rosiers, mes pivoines, mes jonquilles, mes roses trémières me donnent le sourire. Bonheur suprême : recevoir un bouquet de mon cher et tendre, préparé par mon fleuriste préféré. Des livres, des fleurs, de l’amour, il ne m’en faut pas plus pour être heureuse. Il faut cultiver notre jardin.


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