Juin rêvé




Depuis une semaine c’est l’été. Mais côté météo, c’est pas la joie. Hier nous a apporté un peu de répit mais dans la soirée la mousson a frappé, mettant en péril notre sortie entre collègues sur un roof top d’un palace de Royat. Je frissonne par avance pour la kermesse de l’école. Serons-nous contraints d’annuler ou de trouver un plan B de dernière minute pour les stands destinés aux enfants ? Nous recevons bientôt des amis à la maison. Nous consultons frénétiquement les applis météo afin de savoir si nous pouvons prévoir un barbecue… ou plutôt une raclette en adéquation avec le temps du moment. 


Pour me consoler, je me remémore les étés passés. Des terrasses entre amis, des rosés piscine, des séances de lecture à l’ombre des arbres, des plongeons dans la piscine familiale. Pour moi, juin est le mois rêvé. Celui que j’attends toute l’année pour lancer des festivités. Déguster des fruits d’été est l’une de mes occupations favorites : abricots, pêches, cerises, melons, sans oublier les pastèques. Alors que je débutais ma carrière de journaliste à Clermont-Ferrand, j’ai le souvenir de mois de juin joyeux et insouciants. La terrasse du Viennois, en bas de mon appartement, la présence de mes amis, des dépenses inconsidérées en verres de vin qui auraient pu donner des sueurs froides à mon banquier : oui le mois de juin est une époque adorée. 


Cette année, il prend fin le dimanche 30 juin. Par un scrutin aux élections législatives. En 2024, je n’ai pas profité de ce mois de juin comme à l’accoutumée. Je n’ai qu’un espoir, que le ciel soit clément et qu’il ne nous tombe par sur la tête dimanche à 20 heures. S’ouvrirait alors un mois de juillet plein d’espérance. Un mois de juillet pour rêver. 


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