Le ballon rond


Aujourd’hui à midi, en coupe du monde de football féminin, l’Australie affronte l’Angleterre. Je suis en vacances mais j’espère pouvoir voir le match. Depuis le début de la compétition, grâce à mon fils Eliott, rares sont les matchs que nous avons raté. Même un Zambie Japon me donne des frissons. Nous avons vibré pour tous les matchs de l’équipe de France, mais aussi pour ceux des filles du Portugal, dont c’était la première participation en coupe du monde. 

J’aime le ballon rond depuis toujours. Comme Obélix tombé dans la potion magique tout petit, c’est dès l’enfance que cette passion m’est venue. Des matchs à la télé fondateurs, des jeux au ballon, c’est mon père qui m’a transmis sa fibre. J’adore regarder le foot mais aussi le pratiquer. 

Je me souviens des recrées en CM2 à Arago où j’usais la pointe de mes chaussures. Avec Nicolas, Julien, Marc, Sylvain, j’étais ce qu’on appelle un garçon manqué. Je jouais au foot, je tirais de toute mes forces dans le cadre et j’aimais ça. Plus tard, vers mes 14 ans, je participais même avec mon père à des tournois de sixte. J’étais la plus jeune de l’équipe et la seule fille. Je n’avais pas peur de tacler, tout ça pour gagner un jambon un 1er mai sur la côte roannaise. 

En école de journalisme, j’ai trouvé des camarades qui partageaient la même passion et qui aimaient jouer. Nous nous entraînions régulièrement. L’équipe était mixte, la bonne humeur au rendez-vous. Je ne regarde plus les matchs à la télé car je n’ai voulu souscrire aucun abonnement. Je me contente de regarder le score à la mi-temps et à la fin du match sur mon téléphone,notamment pour la Ligue des champions. Désormais c’est mon fils qui me demande les résultats de ses équipes favorites, y compris pour les championnats étrangers. Il a de qui tenir. 


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